Retour sous la pluie

Dix jours sans trouver le temps de faire vivre ce blog ! Ils me manquaient, ces rendez-vous avec l’écriture, et les thématiques qui me font vivre aussi : mais une succession d’événements joyeux et une bronchite m’en ont éloignée tout ce temps.
Depuis dix jours, la météo belgradoise joue au yoyo et épuise les nerfs de tous les météorologues par ses brusques variations, de 20° en moins de 12 heures parfois…d’où la bronchite.
Et depuis quatre jours, une pluie dense et froide ruisselle sur la ville sans discontinuer.
La mélancolie guette tous les belgradois.
D’autant plus que par une aberration politique quelconque, la Serbie n’a pas adopté le bon fuseau horaire et que nous ne connaissons jamais ici ces longues journées de juin si agréables. La nuit nous tombe dessus à 20h30 comme durant un automne parisien.
Voilà une belle photo que j’ai trouvé sur le net, dans un site très plaisant, conçu comme une galerie, avec des photos magnifiques de la Serbie : à visiter !
http://www.pbase.com/vmarinkovic/belgrade
Et dès que possible, je raconterai : pourquoi la suite des aventures de Handke et Bozonnet continue de m’amuser comme un Tintin et Milou dans les Balkans; comment après une vingtaine d’années de critiques virulentes de la société de consommation, elle en vient à me manquer parfois cruellement; qu’est-ce qui m’a tant fasciné dans la série des Desperate Housewives que je viens d’avaler toute crue en DVD et dont j’attends en piaffant le second coffret ; pourquoi j’ai adoré le dernier Houellebecq que j’avais failli manquer parce que mes critiques préférés l’avaient descendu en flamme ; comment j’ai failli m’étouffer de colère en découvrant le programme du Festival d’Avignon ; pourquoi je viens de dévorer sans pouvoir la lâcher une série SF qui s’appelle Rupture dans le réel, écrite par Peter Hamilton ; et puis aussi il me faudra évoquer la puissance d’attachement qui peut émaner de Belgrade et des Belgradois, au point de me dire parfois que cette étape serbe était finalement un rendez-vous décisif et d’une richesse incroyable… mais là, il me faudrait savoir vraiment bien écrire !


0 Commentaires:
Enregistrer un commentaire
<< Home